Mercredi 9 décembre 2009 à 20:08


Mercredi 18 novembre 2009 à 12:40

Un homme bourré rap à son ami toute sa misère. L’environnement est hostile, noël approche avec toute sa magie pourtant ce sont des larmes qui coulent le long de mes joues. Le cœur séré, mes pas sont petits et lent. Tout mon corps est rentré dans lui-même pour prendre le moins d’espace possible. Le froid m’encercle et me sépare de tout, il est ma protection et mon bourreau. Je manque de m’écroulé en quittant mon chemin des yeux. « Hey man t’as pas une clope ou un pet’ ? » »Nan désolé je ne fume pas ». La musique est bien huilée. Un bruit de pas qui accélère derrière moi et c’est l’effroi, un bruit de plaque qui bouge un chat qui miaule et je m’enfuis.  «Tout ça est faux » oui c’est ça qu’il disait.

Bordel ce n’est que de la lumière !


GMTR

Lundi 19 octobre 2009 à 22:39

Une valse sur la place, les pieds tournent sur les pavés humides. Ding dong ding dong, le carillon sonne de sa belle musique, il rythme la valse au milieu de ses inconnus. « Saint quentin, ici saint quentin ». La tête rentrée dans les épaules, les sifflements d’une jupe trop courte et les larmes. « When I wake up ». Les souvenirs d’une ivresse, d’une bière bue trop vite et d’une vodka qui ne brule pas assez la gorge. « Nous sommes des marchants de rêves bordel » disait il du fond de sa grande salle. Tu échanges mon rêve contre le tiens ? Troc de tout et de rien pour rester en vie, comme à la maternelle sauf que l’enjeu n’est plus le même.  Le froid qui vous isole encore et encore, envie de lui demander de nous prendre en entier, que mes pieds ne touchent plus sol.  La démocratie est aboli, viva la revolution, et tout c’est truc là. Comme pour la ligne : on constate mais on peut rien faire juste attendre. Attendre toujours attendre, attendre que le mur nous frappe en pleine course sauf que le frein sera mis cette fois ci. Rien à foutre.  La valse continue inlassablement malgré les regards inquisiteurs de ce chien trop blanc pour être mort. Les images se mélangent, se mêlent les unes aux autres, les regards, les sensations, ton odeur qui ne me quitte pas même sous la pluie, même la tête écrasé contre le pavé, nan elle ne me quittera jamais. Lors de cette danse les rôles se sont inversés et tu es parti glissant sur le pavé et je suis resté à danser seul au milieu de tous. 

Jeudi 15 octobre 2009 à 22:02

 La lumière aveuglante de la lune le fait tituber sur le trottoir irrégulier. Il est 3h du mat et il est ivre, des mots parviennent à ses oreilles, ne comprend rien mais souris et il continue à avancer du plus droit qu’il peut. Soudain c’est un poing qu’il sent venir frapper sa tempe, il s’effondre, tente de se révéler mais le stroboscope l’en empêche. Il ne sait plus ou il est, il sent juste le trottoir gelé contre sa joue et les coups de pieds qu’il reçoit dans le ventre. En deux larmes je place mes mains contre mon visage pour protéger ce que je peux et je sens toujours ses coups dans mes jambes, dans mon ventre. Je pleure comme un enfant. Il pense à elle, à la douceur de ses lèvres, à la douceur de sa peau alors que les coups continue de pleuvoir sur tout mon corps. Je voudrais me relever et les frapper de toutes mes forces mais il ne peut pas, il n’en a plus la force il ne peut que se raccrocher qu’à cette pensée de douceur alors que mon visage se râpe contre le trottoir. Tout se mélange dans sa tête, le stroboscope, la fumée, la nuit, la lune tout est embrouillé par ses larmes et l’alcool.  Soudain un pied percute ma tête et c’est le rideau noir, la délivrance.
Il est mort et pas moi aussi.

Mardi 13 octobre 2009 à 19:38

Dualité vous avez dit? 

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