Une valse sur la place, les pieds tournent sur les pavés humides. Ding dong ding dong, le carillon sonne de sa belle musique, il rythme la valse au milieu de ses inconnus. « Saint quentin, ici saint quentin ». La tête rentrée dans les épaules, les sifflements d’une jupe trop courte et les larmes. « When I wake up ». Les souvenirs d’une ivresse, d’une bière bue trop vite et d’une vodka qui ne brule pas assez la gorge. « Nous sommes des marchants de rêves bordel » disait il du fond de sa grande salle. Tu échanges mon rêve contre le tiens ? Troc de tout et de rien pour rester en vie, comme à la maternelle sauf que l’enjeu n’est plus le même. Le froid qui vous isole encore et encore, envie de lui demander de nous prendre en entier, que mes pieds ne touchent plus sol. La démocratie est aboli, viva la revolution, et tout c’est truc là. Comme pour la ligne : on constate mais on peut rien faire juste attendre. Attendre toujours attendre, attendre que le mur nous frappe en pleine course sauf que le frein sera mis cette fois ci. Rien à foutre. La valse continue inlassablement malgré les regards inquisiteurs de ce chien trop blanc pour être mort. Les images se mélangent, se mêlent les unes aux autres, les regards, les sensations, ton odeur qui ne me quitte pas même sous la pluie, même la tête écrasé contre le pavé, nan elle ne me quittera jamais. Lors de cette danse les rôles se sont inversés et tu es parti glissant sur le pavé et je suis resté à danser seul au milieu de tous.
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Les murs sont blancs à défaut d'être vivants.
Si on fonce droit sur eux le frein ne sera que pur mazochisme.
Nous sommes les pavés le sable reste une illusion.