tears.and.rain

Se retrouver tout en haut de la pente, voire le chemin qui descend à pic devant ses yeux
sécher ses larmes, essayer d'effacer son image
je prend une grande inspiration et cale mes pieds sur les pédales
et je me lance, le vélo dévale la pente
je suis dessus en essayant de contrôler ce que je peux
et peu à peu je me libère, je ressens cette joie
cette joie d'être en vie et de le savoir
mes larmes se mélangent à un sourire
toujours manquer de tomber et lorsque je sens que je prend de l'assurance
je descend encore plus, pour ne plus me sentir en sécurité
toujours cette envie de me défier, de savoir... 

Je m'attendais à cette réponse, surement à cause du stéréotype de la situation mais la question n'est pas là. En effet je ne pense pas que pleurer soit une atteinte à mon statut d'homme, non se serait pur sottise et ce n'est pas pour ça que je m'interdit de pleurer c'est autre chose. Pleurer c'est s'avouer à soi même ses propres faiblesses et les montrer aux autres. Il est tellement facile après de se reposer dessus, de prendre ces faiblesses comme excuse que je refuse de me les avouer, je préfère les cacher à mes yeux.

"I read somewhere...how important it is in life not necessarily to be strong...but to feel strong".

Christopher McCandless

("J'ai lu quelque part que l'important dans la vie n'est pas nécessairement d'être fort, mais de se sentir fort".)

"Il est de la prudence de ne se fier jamais entièrement à ceux qui nous ont une fois trompé"

Les larmes coulent sur mes joues
je tentes de les cacher
de ne pas montrer cet aveux de faiblesse
le cacher