Lundi 24 novembre 2008 à 21:54

Son visage en noir et blanc se transformait peu à peu
son sourire maussade disparaissait
un autre sourire commençait à apparaitre
un sourire bien connu
un sourire si beau
et ce rire
qui commençait
à
envahir toute la pièce
non pas un rire diabolique
mais ce rire de joie
ce rire de joie qui me fait pleurer
du fond de mon lit
lorsque ce visage en noir et blanc
reprend toute sa forme originel
et me laisse seul en compagnie de mes fantômes

Mardi 18 novembre 2008 à 23:25

Tel un fantôme il marche seulement éclairer par les feux de voitures

La pluie forme comme un rideau devant ses yeux

Dans cette lumière éblouissante personne ne le voit

Personne ne voit qu’on font de lui il a envie de gerber

Dimanche 16 novembre 2008 à 23:52

Allongé en boule sur mon lit
seule la lumière de la ville vient m'éclairer
seule la lumière de la ville vient guider mes yeux
un fond de musique me porte
elle vient de partour
des quatre coins de la pièce 
j'ai l'impression de la ressentir sur tout mon corp
peu à peu la voix du chanteur m'emporte
mon corps se retrouve soumis à aucun loi physique quelconque
je passe ma fenêtre et il me jette nu au milieu de cette nuit d'hiver
je suis enfin libre

Dimanche 16 novembre 2008 à 23:04


Encore et encore la pluie
Comme des larmes d'étoiles, comme des larmes d'étoiles
Pour toujours, elle nous rappellera
A quel point nous sommes fragiles, à quel point nous sommes fragiles
 
Sting - Fragile

Dimanche 16 novembre 2008 à 23:02

La pluie frole ma capuche
cette fois ci elle tombe droite et vient percuter directement les feuilles mortes
qui forment un tapis sous mes pieds
comme ci le temps s'était
qu'il n'était rythmé plus que par l'alternance du rouge et du vert
la pluie s'intensifie
une musique s'installe composé seulement des percutions des gouttes sur ma capuche
comme ci c'était un concert privé que la pluie me donner rien que pour moi
que les autres ne pouvait pas entendre
mais petit à petit seulement devient de plus en plus fort
ce n'est plus de la musique
nan c'est des tirs de canon
un par un sur ma tête
ce n'est plus un concert
c'est une leçon
les pieds se mettent à courir
pour fuir
Je n'ai pas besoin de réfléchir
au pourquoi de cette leçon
mon portable est là pour me le rappeller
il vibre dans ma poche
pas besoin de regarder je sais
la pluie continue à bouriner la tête
l'impression d'entre les voix de chaque goutte
me hurler aux oreilles
ce que je ne veux pas entendre

pardon
si seulement cela pouvait être plus simple

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