Mardi 3 mars 2009 à 19:14

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« Le vent, la mer, le phare sont là. Tous les protagonistes sont donc réunis, je m’installe contre ce symbole de sécurité, celui qui signale aux marins égarés qu’ils approchent de chez eux. Je commence à lire, une page puis deux, puis trois mais le vent réclame mon attention. Il joue avec mes pages les tournent, les plis. Mon esprit divague alors, il se perd dans cette immensité bleue, dans cette calme mais dangereuse immensité. Il est 7h du matin, le soleil termine de se lever et vient réchauffer mon visage et mes mains gelés par le vent. Les premiers bateaux partent en mer, me saluent au passage comme de vieux amis d’un signe de la main «  Bon voyage les amis, bon voyage ». Je rouvre mon livre, je relis quelques pages comme ça au hasard du livre, j’attrape des mots, parfois des phrases au début ou à la fin du livre. Tout cela forme de drôle de paragraphe, incompréhensible au premier abord, juste au premier abord. Ce ne devait être qu’un texto, ça se transforme en lettre, de toute manière j’ai jeté mon portable dans la mer alors j’écris sur cette vielle feuille blanche. Ce bout de papier froissé ne te parviendra jamais, d’ailleurs il n’a pas vocation à l’être. Toutefois malgré ce magnifique décor, ce moment de calme je ne peux m’empêcher de penser à toi, je n’arrive pas à m’enlever l’idée que tu serais la seule avec qui j’accepterais de partager ce silence. Je t’imagine a coté de moi assise sur le rebord de la jetée à contempler la  mer. J’imagine tes cheveux bousculaient par le vent, ton sourire aux coins de tes lèvres. J’ai l’impression que tu es juste là, juste devant moi que je pourrais presque te toucher. Le vent se remet à souffler, il me rappelle à la réalité. Il me murmure à l’oreille, comme à son habitude des paroles réconfortante, la mer s’y met aussi, les vagues viennent percutés les énormes cailloux de la jetée à intervalles réguliers, cela forme une douce musique que le vent accompagne de sa douce voix. Soudainement tu te lève, comme un enfant tu marches sur le rebord de la jetée. Ta jupe vole au vent et découvre un peu plus tes jambes, tu te mets à courir, tu sautes sur la plage et cour pied nus sur le sable encore humide. Mais au fur et à mesure la mer efface tes traces de pas, tu disparais à l'horizon, le long de cette plage où enfant je jouais"

Lundi 2 mars 2009 à 19:40

Il y aurait tant de chose à dire

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