tears.and.rain

            Recommencer sans cesse un article, ne pas savoir quels mots utilisait. Et oui il est plus facile de trouver les mots lorsque l'on va mal, enfin je crois. Je vais donc bien et ce n'est pas un « bien » que l'on lance à une connaissance que l'on croise dans la cour du lycée. Nan c'est la véritable sensation de bien être. Il m'arrive parfois de me demander si il y a une raison mais je n'en trouve pas. Le bonheur doit-il forcément avoir une raison ? Même si cette question raisonne comme un sujet de philo, dans mon cas précis la réponse est non. Alors lorsque les autres me parle de bonheur c'est intérieurement que je ris lorsqu'on me dit que moi aussi je finirais par trouver une fille qui me rendra heureux. Que signifie cette phrase ? Réellement notre bonheur tiens t'il à une personne ? Je l'ai cru mais plus maintenant, enfin ce n'est pas que je n'y crois plus c'est que je ne veux plus mettre mon bonheur dans les mains d'une personne car elle peut toujours et elle finira toujours un moment ou un autre faire tomber ce bonheur. Alors en bon petit fils je suis les conseils de mon grand-père, en effet lorsque j'étais petit il me répétait souvent « on n'est jamais mieux servis que par soi-même ». J'ai bien sur appris au fils de ma courte vie à nuancer ce propos cependant je crois qu'en ce qui concerne le bonheur cette phrase est véridique. Il suffit simplement de se demander si étant seul nous arrivons à être heureux et j'espère pour vous que c'est le cas car c'est tellement agréable…

            Il suffit juste de quelques mots lâcher comme ça sur une fenêtre MSN qui me font rire, alors qu'ils devraient me foutre une tarte c'est un rire qui vient du fond de mon corps et qui l'anime en cette froide nuit de juin. Comme ci ces mots venaient se poser en exemple de tous ces portraits que je fais de moi-même. Et je dois dire que l'argumentation est très efficace mais au lieu de me faire changer comme cela devrait se passer, cela me faire rire, cela me fait chanter devant ma glace avec au fond de moi ce sentiment que malgré que je sois arrivé à la conclusion que je suis un salaud… je me plains dans mon personnage, je m'y sens bien malgré le bordel que je fous autour de moi, je continu à marcher droit devant en me souciant seulement de la bonne marche de ce personnage. Je m'arrange aussi pour ne pas dévoiler toutes les facettes de ce moi pour pouvoir jouer avec chacun un autre personnage. Et le plus marrant dans cet suite de personnage c'est de voir l'incompréhension des gens et jubiler devant cela car au fond c'est cela mon réel plaisir dans tout ça et surtout c'est pour ça que je continuerais jusqu'à une chose que je ne connais pas encore m'arrête. Elle aura peut être le parfum d'une fille, le poing d'un garçon, le regard d'une femme ou peut être simplement moi…

Et cela recommence, comme à chaque fois cette sensation qui monte du plus profond de toi et qui t'envahit petit à petit au moment où tu t'y attend le moins. Dans ces moments c'est juste un détails qui te revient, ce même détails qui t'a attiré et qui maintenant te hante parce que tu t'y accroche comme à une bouée de toute tes forces. Alors tout se mélange dans ta tête et entiereurement tu hurles pour tout chasser. Et ce détail qui te hante jusq'au prochain qui le chassera, comme le mouvement des vagues sur la plage, un mouvement que personne ne peut arréter...